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 Site de , Jean-Jacques Crèvecoeur

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2 participants
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Céline.
Admin
Céline.


Date d'inscription : 29/08/2010
Localisation : Canada

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MessageSujet: Site de , Jean-Jacques Crèvecoeur    Site de ,  Jean-Jacques Crèvecoeur  Icon_minitimeMar Jan 18 2011, 10:32

Date: Dimanche 16 janvier 2011, 7h04

Remarque préliminaire : j’autorise la retransmission de ce texte de
réflexion à tous vos contacts, à condition de le publier intégralement
et de citer votre source. Je vous autorise également à publier sur votre
site Internet ou sur votre blog l’intégralité de ce texte. Vous pouvez
aussi l’imprimer et le diffuser par tous les moyens qui vous paraîtront
appropriés. Profitons-en, tant qu’Internet n’est pas encore censuré !
Si vous n’avez pas reçu ce texte directement de ma part, et que vous
voulez recevoir les suivants, veuillez-vous inscrire gratuitement sur ma
liste d’envoi à l’adresse de mon site Internet
(www.jean-jacques-crevecoeur.com)
Madame, Monsieur,
Chers amis,
Je me sens particulièrement touché par les événements dont nous
sommes témoins en Tunisie depuis quelques jours. Pas seulement parce que
ma femme est franco-tunisienne et que ma belle-famille vit ces heures
d’espoir mêlées d’angoisse, après 23 ans de dictature et de pillage de
ce beau pays.
Depuis que j’ai dix-huit, je vis avec le sentiment d’être un citoyen
du monde. Avec pour conséquence que je me sens concerné par tout ce qui
touche mes frères et mes soeurs humains, quelque soit l’endroit de la
planète. Je ne sais plus quel philosophe disait : « Je suis un humain.
Par conséquent, je me sens concerné par tout ce qui touche à l’humain. »
Je repense aussi à cette phrase du Christ (je rappelle que je
n’appartiens plus à aucune religion, mais je n’ai pas jeté le bébé avec
l’eau du bain) : « Ce que vous ferez au plus petit d’entre les miens,
c’est à moi que vous le ferez ».
Je ne suis pas un analyste politique et je laisse cet exercice à ceux
qui ont quelque chose de pertinent à dire. Ce que je veux vous
partager, c’est ce que représente, pour moi, ce mouvement qui est en
marche. Je me suis demandé : qu’est-ce qui a permis cette révolution ?
Plusieurs éléments, d’après moi.
Tout d’abord, le peuple tunisien est un des peuples d’Afrique du Nord
parmi les plus instruits et les plus éduqués. Remarquons que le
mouvement de protestation est venu massivement des jeunes adultes dont
le niveau d’instruction est élevé ;
Ensuite, les Tunisiens ont vécu avec la claire conscience qu’ils
vivaient dans une dictature. C’était tangible, c’était palpable. Le
pillage de la nation par la famille présidentielle, la corruption
omniprésente, y compris de la police, tout cela ne laissait aucun doute
pour ceux qui vivaient là-bas ;
Depuis longtemps, les réseaux sociaux (comme Facebook, Twitter, etc.)
et les moyens de communication (le taux de pénétration de la téléphonie
est proche de 100 % en Tunisie) ont permis aux Tunisiens de tisser des
réseaux de solidarité et d’information. Ce qui leur a permis de se
transmettre des informations non manipulées de ce qui se passait
réellement dans les rues. Ce qui leur a permis également de se mobiliser
extrêmement rapidement lorsque le temps est venu, malgré le risque
d’être tués, pour exiger le départ de Ben Ali ;
Également, il a fallu un élément déclencheur : l’immolation de ce
jeune diplômé qui s’était vu confisquer par la police ce qu’il vendait
dans la rue pour survivre, tout simplement. Cet acte de désespoir a
trouvé une résonance chez les centaines de milliers de personnes qui
ressentaient depuis longtemps un ras-le-bol face à cette dictature
corrompue ;
Enfin (et c’est à souligner), le général Rachid Amar a refusé de
mobiliser l’armée contre son propre peuple, ce qui lui a coûté cher
personnellement, puisqu’il fut limogé…
Pour résumer, le renversement du dictateur a été permis parce que des
individus étaient instruits, conscients (qu’ils vivaient dans une
dictature), reliés (par les réseaux sociaux) et solidaires et parce que
certains auxiliaires du pouvoir ont choisi de faire passer leur sécurité
personnelle derrière les valeurs élevées du respect des droits humains
fondamentaux.
En écho à cela, rappelons-nous que l’histoire nous a montré que tous les coups d’États ont suivi à peu près le même scénario :
fermeture immédiate des universités (pour empêcher ceux qui pensent par eux-mêmes de réagir et de se mobiliser) ;
prise de contrôle des médias pour manipuler l’information, et donc
manipuler la masse du peuple (tout va très bien, dormez en paix bonnes
gens, la situation est sous contrôle, votre bon père veille sur la
nation) ;
interdiction des réunions publiques (pour éviter la mise en place des réseaux de résistance, de solidarité et de mobilisation) ;
censure de tous les médias d’information indépendants.
Pourquoi je vous parle de tout cela aujourd’hui ? C’est parce qu’en
méditant sur les événements de ces derniers jours, je ne peux m’empêcher
de faire des parallèles avec la situation que nous, les occidentaux des
pays dits démocratiques, vivons en ce moment. Car si nous osons
regarder au-delà des apparences, nous devrions peut-être nous poser la
question : vivons-nous dans une dictature ? Dictature politique,
dictature financière, dictature médicale, dictature scientifique,
dictature judiciaire. Le problème, c’est que la grande majorité d’entre
nous ne se pose pas cette question pourtant fondamentale : une dictature
ne se serait-elle pas installée dans nos contrées, avec notre
complicité involontaire et inconsciente ? Que nous vivions en Europe ou
au Canada, la dictature ne cache-t-elle pas son vrai visage derrière des
apparences de démocratie ? Posons-nous ces questions :
Vivons-nous dans une dictature politique ? On peut se poser la
question, quand on voit que les pays européens ont abandonné leur
souveraineté pour se soumettre à l’Union européenne qui est dirigée par
un conseil et un président désignés par l’élite mondiale, et non élus
démocratiquement… Et quand on voit que le Canada, les États-Unis et le
Mexique s’apprêtent à vivre la même chose, à l’insu de la population et
des élus politiques, il y a de quoi frémir…
Vivons-nous dans une dictature financière ? Que dire, quand on voit
que les pays ont abandonné leur pouvoir de battre leur propre monnaie,
pour l’emprunter à des banques centrales privées qui chargent des
intérêts qui, à eux seuls, alourdissent toujours plus le déficit et la
faillite des nations ? Et comment penser autrement lorsqu’on voit que la
faillite que les banques ont créée en menant des opérations
spéculatives illégales a été, finalement, épongée par nos propres
impôts, provoquant une paupérisation de plus en plus grande des
populations et un enrichissement écœurant de ces mêmes banques privées ?
Vivons-nous dans une dictature médicale ? Comment qualifier cela
autrement, lorsqu’on découvre que les gouvernements sont soumis aux
exigences des compagnies pharmaceutiques en matière de santé publique et
de vaccination, préférant favoriser la santé financière de ces
dernières plutôt que la santé physique de leurs populations (les
révélations sur le contrat de GSK dans le dossier H1N1 en est une
illustration éloquente) ? Et que penser du fait que les experts qui
formulent les recommandations en matière de santé publique sont, très
majoritairement, financés par les compagnies pharmaceutiques elle-mêmes ?
Vivons dans une dictature scientifique ? On est en droit de
s’interroger, en tout cas, lorsqu’on voit que des scientifiques
honnêtes, motivés par le bien-être de l’Humanité, voient leur carrière
brisée et leurs découvertes étouffées parce que leurs travaux menacent
les intérêts économiques de certains groupes ou pire, pourraient
redonner aux individus la maîtrise de leur propre vie en matière
d’alimentation, de santé ou d’énergie…
Vivons-nous dans une dictature judiciaire ? Plus que jamais, il est
nécessaire de se poser la question, lorsqu’on voit que manifester contre
un abus est assimilé à un acte terroriste ou criminel et qu’à présent,
le simple fait d’être soupçonné d’être dangereux pour la sécurité
nationale peut nous mettre en situation de garde à vue sans limitation
de durée… L’existence de Guantanamo n’étant que la partie émergée de
l’iceberg…
Bien sûr, nous n’en sommes pas au point de vivre ce que le peuple
tunisien (ou d’autres) a vécu ces dernières décennies. Quoique. Quand je
reprends le scénario de l’installation d’une dictature (fermeture des
universités, contrôle des médias, interdiction des réseaux de solidarité
et censure des canaux d’information alternatifs), j’éprouve un étrange
malaise.
Je me sens mal à l’aise lorsque je vois que la qualité de
l’enseignement s’est dégradée de manière continue depuis trente ans,
lorsque je vois qu’on supprime les cours d’histoire et de philosophie
des programmes. Avec pour conséquence, que la majorité des jeunes est de
moins en moins capable de penser par elle-même, de façon critique et
intelligente, sans perspective et sans repères issus du passé ? Bien
sûr, c’est moins brutal que la fermeture des universités. Mais n’est-ce
pas, en fin de compte, plus efficace ? Un peuple stupide, inculte et
ignorant peut-il vraiment désirer se rebeller contre la dictature en
place ?
Je me sens mal à l’aise lorsque je constate que les médias dominants
(presse écrite, radio et audiovisuelle) sont devenus des instruments de
propagande au service des intérêts de cette élite minoritaire qui pille
et saccage la planète entière. Et je m’interroge lorsque, jamais, une
position discordante n’a voix au chapitre des journaux et des magazines,
à propos des grands enjeux de ce vingt-et-unième siècle. Sauf s’il
s’agit de lyncher, de ridiculiser, de diffamer cette position : alors
là, tout à coup, les penseurs dissidents font la une de l’actualité
(sans pour autant pouvoir s’exprimer eux-mêmes).
Je me sens mal à l’aise quand je lis, dans l’évaluation de la gestion
de la crise H1N1 (évaluations de l’OMS mais aussi de différents
gouvernements) qu’une des choses à améliorer pour la prochaine pandémie,
c’est la censure et le contrôle des réseaux sociaux et d’Internet, pour
empêcher les opposants de discréditer le bien-fondé du principe
vaccinal.
Je vous invite, sincèrement, à vous poser ces questions. Et à tenter
d’y répondre avec votre propre discernement. Je ne prétends pas détenir
la moindre vérité à propos de ce qui se passe. Mais j’estime que c’est
notre devoir à tous de nous informer, de nous former et de tirer nos
propres conclusions. Et d’adopter, à tout le moins, une attitude
critique à l’égard des milieux politiques, financiers, médicaux,
scientifiques, judiciaires et médiatiques.
Pour revenir aux Tunisiens, j’ignore si le départ de leur dictateur
changera les choses fondamentalement. Je le répète – je ne suis pas
analyste politique et mon propos n’est pas de fournir une analyse
précise de la situation. Mais ce que je ressens aujourd’hui, c’est un
immense espoir pour nous tous. Parce que des individus ont appris à
penser par eux-mêmes, parce qu’ils ont pris conscience de la situation
dictatoriale dans laquelle ils se trouvaient, parce qu’ils ont tissé des
réseaux d’entraide, de solidarité et de communication, ils ont pu se
remettre debout, fièrement, sans violence. Et faire tomber un dictateur
qui semblait indéboulonnable il y a encore un mois.
Ce que les Tunisiens ont fait cette semaine, nous pouvons, nous
aussi, le faire. C’est la raison pour laquelle je dédie ma vie depuis
près de trente ans à informer et à former mes semblables, en leur
apprenant à penser par eux-mêmes, à se soigner par eux-mêmes, à gérer
leurs relations par eux-mêmes. Comme je le répète souvent : « S’informer
et se former est un acte de liberté et d’autonomie ! » L’exploit des
Tunisiens m’encourage à diffuser encore davantage l’essence de mon
travail, à travers de nouveaux livres et de nouveaux DVD en préparation,
à travers le programme des nouvelles conférences et des nouveaux
séminaires.
Ne désespérons pas. On pourrait croire que la dictature mondiale est à
la veille de révéler son véritable visage. Mais contre l’instruction,
la connaissance de la vérité, la conscience des manipulations et
l’acceptation des risques, ils ne pourront rien faire, si ce n’est
demander asile aux extra-terrestres (puisqu’il n’y aura plus de place
pour eux sur cette Terre). Nous pouvons créer une meilleure vie, nous
pouvons créer un meilleur monde.
Souvenez-vous de cette phrase de Gandhi que je répétais l’an dernier,
pendant la crise de la grippe H1N1 : « un individu conscient, éveillé
et debout est plus dangereux pour le pouvoir en place que 10.000
individus endormis et apeurés. » Le peuple tunisien nous a donné un
exemple à suivre. Il nous a prouvé que reprendre notre vie en mains
n’était pas une utopie : c’est à notre portée. À condition de le
décider.
Plus que jamais, restons unis, conscients et debout
Jean-Jacques Crèvecoeur
Montréal (Québec)

Recu ce lien par un membre en mp,
Merci
Céline

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Quand ils diront : « Paix et sécurité ! », alors une destruction subite sera sur eux...1 Thessaloniciens 5:3
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Lily-Anne
membre
Lily-Anne


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MessageSujet: Re: Site de , Jean-Jacques Crèvecoeur    Site de ,  Jean-Jacques Crèvecoeur  Icon_minitimeMar Jan 18 2011, 12:12

Un grand merci à Monsieur Crèvecoeur qui permet à tous de publier cette excellente analyse. Merci à celui ou à celle qui te l'a envoyée en MP.

Je l'ai fait parvenir à tous mes contacts.

Merci Céline Smile

Lily-Anne

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