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 Mort de Ariel Sharon, le héros des colons

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Lily-Anne
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Lily-Anne


Date d'inscription : 01/09/2010
Localisation : France - Provence

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MessageSujet: Mort de Ariel Sharon, le héros des colons   Mort de Ariel Sharon, le héros des colons Icon_minitimeSam Jan 11 2014, 12:04

L’ancien Premier ministre israélien, Ariel Sharon est décédé après huit ans de coma le 11 janvier. Personnage politique très controversé, il a été le héraut de la colonisation et le fossoyeur de la paix avec les Palestiniens.


Mort de Ariel Sharon, le héros des colons Mort-de-Ariel-Sharon-le-heros-des-colons_article_main
AFP PHOTO/POOL/KEVIN FRAYER




Âgé de 85 ans, Ariel Sharon est décédé. L’ancien premier ministre israélien avait été terrassé par une attaque cérébrale, le 4 janvier 2006 et était plongé depuis dans un coma profond.

UN PERSONNAGE CONTROVERSÉ
Ancien général, pilier de la droite israélienne, Ariel Sharon est un personnage controversé. Il s’est taillé la réputation d’un homme qui « ne s’arrête pas au feu rouge » et ce n’est pas seulement son physique imposant qui lui a valu le surnom de « bulldozer ». Né en Palestine en 1928 de parents originaires de Biélorussie, il a grandi dans un petit village, dans un climat austère, marqué par le conflit avec les voisins. Lors de sa carrière dans l’armée, où il s’est engagé à 17 ans et a été deux fois blessé, il a montré un goût prononcé pour les méthodes expéditives.
Tantôt loué pour ses prouesses militaires, tantôt honni pour sa brutalité envers les Palestiniens, à la tête de l’unité 101 des commandos, puis des unités parachutistes, il lance des opérations punitives, dont la plus sanglante se soldera en 1953 par la mort d’une soixantaine de civils dans le village palestinien de Kibya.
Durant la guerre d’octobre 1973, il prouve ses capacités militaires en franchissant le canal de Suez et en encerclant l’armée égyptienne par une manœuvre audacieuse.
Ses ennuis commencent en 1982. En tant que ministre de la défense, il prépare et conduit l’invasion du Liban. Une commission d’enquête officielle conclura à sa responsabilité pour n’avoir ni prévu ni empêché les massacres des camps de réfugiés palestiniens de Sabra et Chatila, perpétrés par une milice chrétienne, alliée d’Israël. Désavoué par le premier ministre Menahem Begin, il est contraint à la démission. Une Commission indépendante menée par le prix Nobel de la paix Sean Mc Bride considère Israël comme « directement responsable du massacre du fait de sa position d’occupant ».
Ariel Sharon revient sur le devant de la scène en tant que ministre de la construction et du logement en 1992. Une fonction qui lui va comme un gant. À ce poste, il devient le héraut de la colonisation israélienne des Territoires palestiniens, lance de vastes projets pour de nouvelles constructions avec comme slogan : « allez coloniser nos collines ». Il s’assure le soutien indéfectible de la droite nationaliste et des organisations de colons.
Pourtant, il se met à dos une partie d’entre eux en décidant, en août 2005, le retrait militaire israélien unilatérale de la bande de Gaza et le démantèlement des colonies installées dans cette région.

LE HÉRAUT DE LA COLONISATION
Pour lui, quitter Gaza lui permet de mieux occuper la Cisjordanie. C’est ce qu’explique Dov Weisglass, son conseiller, dans une interview au quotidien Haaretz. « Ariel Sharon a décidé de rendre Gaza, qu’il n’a jamais considéré comme d’« intérêt national », afin de sauver les colonies de Cisjordanie, et, plus important encore, d’empêcher tout accord négocié avec les Palestiniens. 
 Ce que nous avons fait vise à geler le processus de négociation. Et, en gelant le processus de négociation, vous empêchez la création d’un État palestinien et vous empêchez la discussion sur la question des réfugiés. (…) Le désengagement comporte la bonne dose de formol nécessaire pour qu’il n’y ait pas de processus de négociation avec les Palestiniens ». Ariel Sharon a toujours proclamé son opposition aux Accords d’Oslo, signés en 1993 entre Israéliens et Palestiniens avec un objectif de résolution du conflit.
En septembre 2000, alors que les sondages donnent le premier ministre Ehoud Barak en perte de vitesse pour les élections législatives, Ariel Sharon, chef de l’opposition, orchestre une visite sur l’esplanade des mosquées à Jérusalem, lieu cristallisant les passions religieuses juives et musulmanes.

LE FOSSOYEUR DES ACCORDS D’OSLO
Portant un gilet pare-balles sous sa veste, accompagné de cinq députés du Likoud et de son fils Gilad, il ne restera que quarante-cinq minutes, mais ce sera suffisant pour déclencher la colère des Palestiniens et un nouveau cycle de violences qui débouchera sur la seconde Intifada. Six mois plus tard, il devient premier ministre et sera réélu en 2003. Entre-temps, le 29 mars 2002, il lance l'« opération Rempart » et réoccupe la plupart des villes de Cisjordanie.
Son objectif est aussi de neutraliser Yasser Arafat. Il s’y applique en lançant ses chars à Ramallah contre la Moukataa dans laquelle vit le président de l’Autorité palestinienne. Celui-ci est encerclé, le siège dure jusqu’à ce que le vieux leader, malade, soit autorisé à partir pour la France où, hospitalisé, il mourra le 11 novembre 2004.
Au lendemain de l’attaque cérébral d’Ariel Sharon en janvier 2006, l’écrivain israélien David Grossman écrivait dans le quotidien britannique, The Guardian, ces mots : « Curieusement cet homme courageux, brave et corrompu (notamment quant à au financement de ses campagnes électorales, NDLR)… qui a ignoré les limites quelles qu’elles soient, internationales ou légales…, est devenu une « sorte de figure paternelle que les Israéliens sont prêts à suivre, les yeux fermés »… « Faisant fi de leur droit de savoir, les Israéliens ont préféré mettre leur avenir entre les mains de Sharon, quitte à suspendre leur jugement personnel et leur droit à recevoir l’information et à critiquer la politique de leur pays. La majorité des Israéliens a dit à Sharon : « on vous fait confiance pour faire ce qui est bien pour nous, et on ne veut surtout pas en connaître les détails ».


AGNÈS ROTIVELhttp://www.la-croix.com/Actualite/Monde/Mort-de-Ariel-Sharon-le-heros-des-colons-2014-01-11-1087917


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