Stan
Date d'inscription : 30/08/2010 Localisation : Québec, Canada
| Sujet: François, curé pour tous Mar Nov 12 2013, 00:22 | |
| - Citation :
François, curé pour tous
Amour de la morale ou morale de l’amour ?
Faut-il tirer un trait sur les exigences morales ? Non, bien sûr que non ! Mais attention à ne pas réduire le christianisme à une morale, même très belle. La foi chrétienne, c’est d’abord une personne : Jésus-Christ. C’est une relation d’amitié, d’amour avec Lui. C’est un grand Amour qui m’attend… Le reste, ce qu’il faut croire et vivre, en découle. C’est en effet quand nous aurons découvert cet amour de Dieu que nous comprendrons ce qui en découle pour nos vies. C’est quand nous serons devenus amis du Christ, qu’Il pourra nous aider et nous rendre capables de vivre peu à peu ce qu’Il nous demande.
Miséricorde et justice
Doit-on forcément taire les exigences qui font difficulté pour ne pas blesser encore plus ? Non, là encore. Le Pape rappelle simplement qu’il faut discerner quand il est opportun ou nécessaire de les exposer.
Bref, le Pape ne renonce pas à proclamer la vérité, mais nous rappelle que celle-ci ne peut être reçue sans la charité. La charité est même la condition première pour rendre la vérité audible, surtout dans un monde blessé.
Le Pape, premier curé de ce monde, nous offre un bel exemple de miséricorde. Repoussant tour à tour rigorisme et laxisme, il nous recentre sur l’essentiel de notre message : « Dieu a tant aimé le monde, qu’Il a donné son propre Fils. Non pas pour condamner le monde, mais pour le sauver ». En cela, il est dans la droite ligne d’un Jean-Paul II, instituant la fête de la Miséricorde Divine et appelant sans cesse à une nouvelle évangélisation d’un monde déchristianisé. Il s’inscrit aussi dans l’œuvre d’un Benoît XVI qui titrait une de ses encycliques : « Caritas in Veritate », unissant intimement Charité et Vérité.
Source : http://www.padreblog.fr/francois-cure-pour-tous
Stan _________________ "Une pieuse réserve sur ce qui nous échappe vaut mieux qu'une âpre discussion sur ce dont on est incertain" (Adam de Perseigne)
| |
|