Il était une petite brebis,
Que le bon pasteur avait chéri.
Encore petite, il l’avait cajolé,
De mille façons, il l’avait attiré.
Pourtant l’ingrate petite se mit à rêver,
D’espace, de liberté,
Elle voulait connaitre la vie
Loin de sa bergerie.
Pourtant, elle aimait son pasteur si bon,
Elle ne voulait pas le peiné, oh non !
Mais n’écoutant ni la voix de son cœur, ni celle de sa raison
Elle prit sa décision
Jésus ne verrais surement pas qu’elle était partie !
Et Elle serait rentrée avant la nuit.
Au matin, donc toute pétillante, assoiffée d’aventure,
La voilà qui saute par-dessus le mur …
Descendant le sentier,
Pour se rendre dans la vallée.
Elle avait décidé de partir quelques heures,
Voir si l’herbe était plus verte ailleurs.
Mais à peine avait-elle descendue le sentier
Qu’un chien féroce se mit à la pourchasser.
Pour le semé, elle dû s’enfoncer dans le bois
Où elle s’égara !
La petite toute perdue et isolée qu’elle était,
Ne tarda pas à s’apercevoir de la bêtise qu’elle avait fait.
Petit être perdu et grelottant,
Elle s’enfonça dans la vallée en bêlant
Ce fut le début de longues errances,
Et de bien des souffrances !
Les fruits et l’herbe étaient bien amers au fond de cette vallée
Le vent, la pluie la laissait glacée.
Partout, elle ne trouva que danger,
Piège ou bête féroce qui cherchait à la dévorer.
Dans les ronces elle se blessa,
Et dans les sables mouvant elle tomba …
Enfin, sans plus aucune force elle s’affaissa, exténuée
Trop blessée pour continuer à avancer.
Blessée son pauvre cœur l’étais plus encore
Et elle n’attendait plus que la mort
En gémissant elle repensait à son Jésus
A son amitié qu’elle avait perdue,
Elle pensait mourir sans jamais le retrouver
Que plus jamais il ne pourrait l’aimer !
Elle connaissait si mal la bonté
De son pasteur adoré…
Il y avait longtemps qu’il était sur la route à la chercher
N’épargnant ni peine, ni fatigue pour la retrouver !
Ce fut pourtant sa douce voix
Qui de son sommeil mortel, la réveilla …
Noire de boue, et exténuer elle se releva en le voyant
Et vint vers lui en tremblant !
Elle n’eut à faire qu’un pas,
Déjà il la prenait dans ses bras,
La pressant sur son cœur
La comblant de sa tendresse et sa chaleur.
De ses mains divines le bon pasteur la soigna
Ses plaies et ses blessures il pansa.
Et ainsi, comblé d’amour et de soin,
La petite brebis se remis vite et bien !
Depuis elle aime son bienfaiteur,
De tout son cœur
Et tous les jours,
Elle lui redit son amour….
Cette histoire est la mienne ! C’est moi qui suis la brebis
De cette petite poésie
Aussi il me fallait au moins une fois la raconter,
Pour que le bon pasteur en soit loué !
betty