| | "Etre chrétien, ce n'est pas rester tranquille jusqu'au Ciel" | |
| | Auteur | Message |
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misi
Date d'inscription : 11/05/2013 Age : 72 Localisation : B-6220 - Fleurus
| Sujet: "Etre chrétien, ce n'est pas rester tranquille jusqu'au Ciel" Mer Juin 19 2013, 07:01 | |
| 2013-06-15 Radio Vatican - Citation :
Nous devons nous convaincre que “la vie chrétienne n’est pas une thérapie terminale ». Une mise en garde du Pape François lors de l’homélie de la messe célébrée samedi matin en la chapelle de la Maison Sainte Marthe au Vatican. « Demandons au Seigneur, a déclaré le Pape, que nous ayons ce souci pour annoncer Jésus, qu’il nous donne cette sagesse chrétienne qui naît réellement de son flanc transpercé par amour. Qu’il nous convainque que la vie chrétienne n’est pas une thérapie terminale : rester tranquille jusqu’au ciel… » « Non, a ajouté le Pape, la vie chrétienne se passe sur la route, dans la vie. L’amour du Christ nous possède mais nous pousse, nous presse, avec cette émotion que l’on ressent quand on voit que Dieu nous aime ». Dans cette homélie, le Pape a de plus expliqué que « la vraie réconciliation c’est que Dieu, en Christ, a pris nos péchés et s’est fait péché pour nous. Et quand nous allons nous confesser, par exemple, ce n’est pas que nous disons notre péché et que Dieu nous pardonne. Ce n’est pas cela. Nous trouvons Jésus-Christ et nous lui disons : « ça c’est à toi et moi je te fais péché une fois encore ». « Et cela lui plaît, parce que c’était sa mission : se faire péché pour nous, pour nous libérer ». La messe a été concélébrée par le Cardinal chinois Joseph Zen Ze Kiun, avec le nonce apostolique Justo Mullor et les évêques Luc Van Looy de Gand en Belgique, Enzo Dieci, auxiliaire émérite de Rome, et Antonio Santarsiero di Huacho, du Pérou. Il continue à nous bousculer, à réveiller le "chrétien" qui somnole en nous ! | |
| | | candradj
Date d'inscription : 16/05/2013
| Sujet: Re: "Etre chrétien, ce n'est pas rester tranquille jusqu'au Ciel" Ven Juin 21 2013, 03:10 | |
| Misi : Il continue à nous bousculer, à réveiller le "chrétien" qui somnole en nous !
"Ce n'est plus moi qui vit c'est le Christ qui vit en moi" c'est cela appartenir au Christ. Quelquefois j'ai envie de zapper, fermer mon coeur et mes oreilles une petite seconde, ne penser qu'à moi et la petite voix en moi me dit, "par amour pour le Seigneur, remues-toi, aides encore, aimes encore, tends la main encore, pardonnes encore...". Je suis incapable de me révolter, de dire non. Quand ma volonté prend le dessus, refuse, renonce, se détourne, mon corps, ma chair se révoltent contre moi et souffrent. C'est incroyable, je n'ai jamais compris ça. Voyant mon corps souffrir, je dis "ok c'ést bon. Tout pour le Seigneur". Notre corps, nos sens sont tout le temps éveillés et répondent immédiatement à l'appel, à l'amour du Seigneur. Alors si nous voulons être des Chrétiens en vacance, c'est pas gagné. Ah, Jésus, quand tu nous tiens.
Gloire à toi Seigneur. | |
| | | marie-rose
Date d'inscription : 19/03/2011 Localisation : bouches du rhone
| Sujet: Re: "Etre chrétien, ce n'est pas rester tranquille jusqu'au Ciel" Ven Juin 21 2013, 08:22 | |
| Intéressant ce que tu dis candradj, cela me rappelle ce qui m'est arrivé plusieurs fois alors que je me révoltais et que j'en avais assez de tjs souffrir.Et la première fois je ne l'oublierai jamais. Je priais dans ma chambre ,ou plutôt je pestais en parlant à Dieu :ey&:au bout d'un moment, me rendant compte que je passais de la folle amoureuse de Dieu au point d'aimer ceux qui m'avaient fait du mal, à la peste qui préférait faire justice, je m'assois sur le bord de mon lit et demande bêtement à Dieu "mais comment je suis?" et là!!! je vous le promets, sort de ma bouche sans que je le veuille " jacob" Je me demande pourquoi ce prénom sort de ma bouche, je répète :" jacob? ce prénom me dit quelque chose."Et maintenant je vous interdire de rire! Je me mets à penser tout à coup à Jacob dans le film avec louis de funès :asdgj,:Je me rends compte que Jacob est juif, je me rappelle de la bible et le cherche.Et en lisant le passage où Jacob se bat,je me prend une claque car mon mari a toujours eu l'habitude de me dire quand je vais mal et que je perd confiance:"c'est normal, tu veux Dieu mais à la place de l'écouter tu te bats contre lui"Je commence à m'affoler en me demandant ce qui se passe Quelque temps après même expérience,je refusais de m'abandonner à Dieu, je me plains, n'en fait qu'à ma tête, je m'enferme dans une souffrance en promettant de ne plus le servir.Résultat! j'allais de pire en pire Un soir, fatiguée, je dis au Seigneur :"je ferais dorénavant que ce que j'ai moi envie, d'avoir voulu t'obéir ne m'a servi qu' à recevoir des coups de pieds aux fesses,d'ailleurs je vais mettre la table pour ma famille, le reste je m'en fous!" Je vais pour mettre le couvert,,je reste bloquée devant ma table et je me mets à pleurer.Et j'entends dans mon cœur:"Alors, tu ne fais pas ce ce que tu veux?" Je me rends vite compte que de tenir tête à Dieu, c'est de me rendre bien plus malheureuse,jusqu'à ne pouvoir faire la seule chose facile, mon devoir d'état.Je demande pardon et lui demande de m'aider.Je tombe sur un livre que j'avais mis de côté" veux tu guérir de Rémy Shappacher", je l'ouvre au hasard, et je tombe sur l'histoire de jacob qui se bat contre Dieu,le prêtre explique la souffrance que cela peut engendrer! Voici je trouve une belle explication de ce fameux combat/ | chronique du 22 avril 2008 | | Dieu de de - Citation :
chronique du 22 avril 2008 | | Dieu de Jacob La lutte contre Dieu (Genèse 32, 23-33) Accueillir la Parole 32 23-24 Au cours de la nuit, Jacob se leva, prit ses deux femmes, ses deux servantes et ses onze enfants. […] 33 Aujourd’hui encore les Israélites ne mangent pas le muscle de la cuisse qui est à l’articulation de la hanche, parce que Jacob a été blessé à ce muscle. Vous vous souvenez Vous vous souvenez sans doute de l’épisode de la soupe aux lentilles, où Jacob se débrouille pour voler le droit d’aînesse à son frère, Ésaü. Vous connaissez peut-être aussi l’épisode où Jacob se fait passer pour son frère afin d’avoir la bénédiction d’Isaac ([url=javascript:newWindow =]Genèse 27[/url]). L’histoire raconte qu’Ésaü avait une dent contre Jacob et avait décidé de se venger de lui en le tuant à la première occasion ([url=javascript:newWindow =]Genèse 27, 41-42[/url]). Sur les conseils de sa mère Rebecca, Jacob, pour sauver sa vie, doit s’enfuir chez son oncle Laban au pays de Harân sinon c’était terminé pour lui! Quelques années plus tard, Jacob souhaite retrouver son frère et envoie des serviteurs sonder les intentions d’Ésaü. La réponse étant favorable, il prépare les retrouvailles. Mais voilà, il ne sait pas dans quel état d’esprit son frère est prêt à le rencontrer. Est-ce que c’est pour faire un bon repas de famille, en se souvenant du bon vieux temps, des bonnes blagues qu’on se faisait, y compris le coup où Jacob s’était déguisé avec de la peau de bête pour passer pour son frère… Ou est-ce qu’Esaü veut le rencontrer pour régler les comptes une fois pour toutes ? Jacob est pris de peur ! Il organise ses « troupes », il dit à sa famille de se séparer en deux, au cas où Esaü décide de liquider tout le monde, il ne peut plus dormir… et c’est à ce moment-là, pendant une nuit d’insomnie, qu’il rencontre un homme et lutte avec lui. Cet homme, que Jacob reconnaît être une « incarnation » de Dieu, va le blesser à la hanche et Jacob ne voudra pas le laisser partir avant qu’il ne l’ait béni. Mais qu’est-ce que cela signifie ? Il y a de quoi s’y perdre ! Quel est le rapport entre les lentilles, Esaü, Jacob, et cet homme dans la nuit que la tradition identifie avec Dieu lui-même et qui blesse Jacob ? À la première lecture, on est perdu ! Il lutte avec Dieu Après avoir lutté avec Dieu, Dieu a donné un nouveau nom à Jacob : Israël, qui signifie ‘Il lutte avec Dieu’. Car c’est cela que nous devons faire lorsque nous sommes confrontés à nos peurs. Jacob était sur le point de faire face à sa plus grande peur, son propre frère, et Dieu est venu pour lutter avec lui. Dieu est venu pour lui faire comprendre ceci : « Cette peur qui te paralyse, Jacob, tu ne la vaincras que lorsque tu auras lutté contre elle avec moi et lorsque je t’aurai béni. Cette peur qui te paralyse, tu ne pourras plus fuir devant elle, parce qu’après avoir lutté toute la nuit, tu seras boiteux et tu ne pourras plus courir pour prendre la fuite. Tu ne pourras plus t’en sortir par tes propres moyens, et tu devras affronter ta peur avec la seule chose que tu as : ma faveur. Ne cherche plus à éviter ta peur, ne cherche plus d’astuces pour t’échapper. » Quelles sont nos peurs et qu'en faisons-nous ? Est-ce que nous passons notre temps à faire comme Jacob, à chercher des astuces pour nous en sortir, à user de ruses, de subterfuges, d’artifices, de tromperies… ? Est-ce que nous allons affronter nos peurs, ou est-ce que nous préférons les éviter : ne rien dire par peur que d’autres se moquent ou ne soient pas d’accord, ne pas affronter ce vaurien qui intimide les plus petits que lui… quelle attitude choisissons-nous face à la peur ? Si nous sommes de ceux qui mettent la tête dans le sable comme l’autruche, il est temps d’aller lutter avec Dieu pour lui demander la force d’aller affronter nos peurs ! Chers lecteurs, il est temps de faire taire la voix des « écrivains à l’eau de rose » de la vie chrétienne et de ceux qui veulent nous tenir loin de nos peurs. Il est temps d’affronter nos peurs, d’en terminer avec elles, et d’appeler la bénédiction de Dieu sur nos vies : « Je ne te laisserai point aller, que tu ne m’aies béni ! ». (topchretien.com – La lutte de Jacob dans La lettre de la semaine - 17 mars 2007).
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